SS-Sturmgeschütz Abteilung 1
Filiation :
26 avril 1940: SS-Panzersturm Batterie Leibstandarte
mai 1941: SS-Sturmgeschütz Kompanie Leibstandarte Abteilung Schönberger
novembre 1942: SS-Sturmgeschütz Abteilung Leibstandarte
22 octobre 1943: SS-Sturmgeschütz Abteilung 1
Kommandeur
SS-Hauptsturmführer Georg Schönberger : --.04.1940 / --.05.1940
SS-Obersturmführer Emil Wiesemann : --.05.1940 / --.--.----
SS-Sturmbannführer Georg Schönberger : 21.02.1942 / --.--.----
SS-Sturmbannführer Heinz von Westernhagen : --.02.1942 / 01.09.1942
SS-Hauptsturmführer Max Wünsche : 01.09.1942 / 22.10.1942
SS-Sturmbannführer Hein von Westernhagen : --.10.1942 / --.01.1943
SS-Sturmbannführer Heinrich Heimann : --.01.1943 / 20.08.1944 †
SS-Sturmbannführer Karl Rettlinger : 20.08.1944 / --.10.1944
Le 29 avril 1940, une batterie de StuG III, la SS-Panzersturm Batterie Leibstandarte, commandée par le SS-Hauptsturmführer Schönberger, est formée et intégrée au III./ LAH. Elle est équipée de six StuG III Ausf A. Elle est déclarée opérationnelle le 16 juillet 1940. En août 1940, est créé le V.(schwere)/LAH. La Sturmbatterie est absorbée par cette unité et devient la 4.(Sturmgescütz) Bttr/V./LSSAH. Le 5 avril 1941, l'unité est engagée dans la campagne des Balkans (opération Marita), ou elle participe à la prise du col de Klidj. Elle est intégrée dans la Marschgruppe Schönberger avec la 3./V./LSSAH (canon antichar) et la 4./V/LSSAH. En mai 1941, lors de la transformation en division, les StuG de la 4./V./LSSAH et les panzerjäger de la 3./V./LSSAH sont regroupés au sein de l'Abteilung Schönberger. Cette abteilung est formée de la 1(StuG), SS-Hauptsturmführer Wiesemann, et de la 2.(4,7cm)/, SS-Hauptsturmführer Prinz.
Engagée dans l'opération Barbarossa, un stuG est perdu le 2 juillet, détruit par un antichar près de Henrykowka. Le 30 elle est à Krassnopolka ; mi-aôut à Nowo Potltawka. Le 21 août, l'abteilung est stationnée à Bobrinez. Le 19 octobre, le SS-Hauptsturmführer Wiesemann est blessé. Repliée sur le Mius, les positions se figent pour l'hiver.
Le 21 février 1942, une nouvelle structure se met en place. La SS-Stab-Abteilung « Schönberger » est transformée en stab.SS-StuG-Abt LSSAH (mot.) ; le nachr.Zug en stabs-Btterie (mot.) et les SS-Stug-Battr sont modifiées selon la KstN.190. En juillet 1942, la division est transférée en France et transformée en panzergrenadier. L'Abteilung « Schönberger » devient la SS-StuG-Abt LSSAH. L'unité est constituée de trois batteries et perçoit des StuG III Ausf E. La 3./ est formée à partir de la SS-StuG-Batterie Wiking. Stationnée en France à Bernay, en juillet 1942, elle défile à Paris. Le 22 janvier 1943, la SS-StuG-Abteilung LSSAH est transférée vers le front de l'Est. Elle débarque à Tschugujew, non loin de Charkow, où elle livre ses premiers combats dès son arrivée. Le 10 février 1943, l'abteilung est rattachée à la Kampfgruppe Witt et lutte près de Alexejewka. Le 26 février, la 1./ détruit une colonne de blindé russes. Le 10 mars, l'abteilung se lance à l'assaut de Charkow ; la 3./ fait partie de la Kampfgruppe Peiper, qui est à la pointe de l'attaque.
Pour l'opération « Zitadelle », le 5 juillet 1943, la SS-StuG-Abt 1 possède 33 StuG opérationnels. Elle progresse en pointe de la division, en compagnie des Tigre, en direction de Tetrewino. En août 1943, l'abteilung est transférée en Italie. Le 9 septembre, elle est à Verone, le 10 à Vicenza. Le 20 septembre, elle rejoint la région de Udine. Début novembre 1943, elle retourne sur le front de l'Est. Elle débarque entre le 5 et le 8 novembre à Fastow.
Les trois batteries sont immédiatement engagées sur les localités de browki et Czarnorudka. Le 10, la SS-StuG-Abt 1 est en position à Skwira. Le 12, avec le SS-Panzergrenadier Regiment 1, l'abteilung, moins la 2./, attaque en direction de Duniaka, afin d'y prendre un pont. La 2./ attaque vers Winizkije, avec la Kampfgruppe Wiesemann. Le 13, l'abteilung est durement prise à partie près de Konin. Entre les 14 et 15 novembre, elle détruit dix-neuf blindés russes de la 56° brigade blindée. Le SS-Hauptsturmführer Wiesemann est tué le 14 novembre 1943. Le SS-Obersturmführer Ernst Gaschnitz est tué le 18 novembre 1943. Le SS-Obersturmführer Bröcker prend le commandement de la 1./. Le 29 novembre, la SS-StuG-Abt 1 est placée en réserve à Bullytschety. Le 2 décembre 1943, l'abteilung prend ses quartiers à Kmitoff. Le 5 décembre, elle est engagée en appui de la Kampfgruppe Peiper, qui doit prendre Mokrenschtschina. Le 15, l'abteilung est avec la SS-Panzer-Aufklärungs Abteilung 1 dans le secteur Mal Ratscha et à l'ouest de Sabolot. Le 18, elle est à Sselez avec le SS-Panzergrenadier Regiment 2. Le 28 décembre 1943, les russes attaquent en masse près de Tschubarowka : 21 T-34 sont détruits. Le 29, elle en détruit encore 30 autres.
Le 8 janvier 1944, l'abteilung livre de durs combats à Sharabki. Le 10, elle aligne six StuG 40 et un StuH 42 opérationnels. Du 25 décembre 1943 au 18 janvier 1944, l'abteilung revendique la destruction de quarante chars russes. Le 29 janvier, elle dispose de 29 StuG 40 et StuH 42, trois autres étant en réparation. Le 4 février 1944, elle est engagée dans les opérations de secours du Kessel de Tcherkassy. Le 16, il ne reste que quatre StuG 40 en état de marche. La division est transférée dans le secteur de Tarnopol le 26 février. Les combats sont particulièrement durs ; le 14, il n'y a plus que trois StuG 40 opérationnels. A compter du 14 avril 1944, la division est transférée en Belgique afin d'y être reconstituée.
Le 20 mai 1944, l'abteilung détient quarante et un StuG, quatre sont encore manquant. Le 1er juin, l'effectif est complet, soit quarante-cinq StuG 40.
Le 17 juin 1944, elle est transférée en Normandie. Le 7 juillet, 31 StuG sont opérationnels et six en réparation. Le 10, la 3./ rejoint la 1./SS-Pz-Rgt 1 à Louvigny ; ou les combats sont particulièrement intenses ; la 1./ est engagée avec succès à Maltot. 42 StuG sont opérationnels et 2 en réparation. Le 12 juillet, la 2./ est engagée à Maltot. Le 17, la 2./ est engagée à Bras et attaque les blindés britanniques. Le SS-Obersturmführer Holst est sérieusement blessé et évacué. Le 16, la 1./ est placée en réserve. Le 19, les assauts sur Bras et Hubert-Folie continuent ; les StuG de la LSSAH sont détruits ou endommagés les uns après les autres. En fin de journée, seuls trois StuG sont encore opérationnels. Les 24 et 25 juillet, des éléments de la SS-StuG-Abt 1 sont en action près de la commune de Tilly-la-Campagne. Le même jour, quatorze chars sont détruits par le SS-Obersturmführer Bröcker près du village de Verrières. Le 1er août débute le repli. 23 StuG son opérationnels. Le 13, huit StuG sont encore opérationnels. Ils sont placés en protection de Rennes le 16 août. Ils sont dispersés dans les kamfgruppen lors de la percée de la poche de Falaise. Le 20 août, le kommandeur (SS-Stubaf Heimann) est tué. Il est remplacé par le SS-Sturmbannführer Rettlinger.
A la sortie de la bataille, la SS-Sturmgeschütz Abteilung 1 compte quatre StuG 40 opérationnels. La division est retirée du front afin d'être reconstituée. En octobre 1944, la SS-Sturmgeschütz Abteilung 1 est dissoute. Elle devient la SS-Panzerjäger Abteilung 1 LSSAh, et perçoit des Jagdpanzer IV. 5 StuG 40 sont néanmoins recensé dans la 3./SS-PzJg Abt 1 ; en plus des 21 Jagdpanzer IV en dotation.
Engagée dans l'opération Barbarossa, un stuG est perdu le 2 juillet, détruit par un antichar près de Henrykowka. Le 30 elle est à Krassnopolka ; mi-aôut à Nowo Potltawka. Le 21 août, l'abteilung est stationnée à Bobrinez. Le 19 octobre, le SS-Hauptsturmführer Wiesemann est blessé. Repliée sur le Mius, les positions se figent pour l'hiver.
Le 21 février 1942, une nouvelle structure se met en place. La SS-Stab-Abteilung « Schönberger » est transformée en stab.SS-StuG-Abt LSSAH (mot.) ; le nachr.Zug en stabs-Btterie (mot.) et les SS-Stug-Battr sont modifiées selon la KstN.190. En juillet 1942, la division est transférée en France et transformée en panzergrenadier. L'Abteilung « Schönberger » devient la SS-StuG-Abt LSSAH. L'unité est constituée de trois batteries et perçoit des StuG III Ausf E. La 3./ est formée à partir de la SS-StuG-Batterie Wiking. Stationnée en France à Bernay, en juillet 1942, elle défile à Paris. Le 22 janvier 1943, la SS-StuG-Abteilung LSSAH est transférée vers le front de l'Est. Elle débarque à Tschugujew, non loin de Charkow, où elle livre ses premiers combats dès son arrivée. Le 10 février 1943, l'abteilung est rattachée à la Kampfgruppe Witt et lutte près de Alexejewka. Le 26 février, la 1./ détruit une colonne de blindé russes. Le 10 mars, l'abteilung se lance à l'assaut de Charkow ; la 3./ fait partie de la Kampfgruppe Peiper, qui est à la pointe de l'attaque.
Pour l'opération « Zitadelle », le 5 juillet 1943, la SS-StuG-Abt 1 possède 33 StuG opérationnels. Elle progresse en pointe de la division, en compagnie des Tigre, en direction de Tetrewino. En août 1943, l'abteilung est transférée en Italie. Le 9 septembre, elle est à Verone, le 10 à Vicenza. Le 20 septembre, elle rejoint la région de Udine. Début novembre 1943, elle retourne sur le front de l'Est. Elle débarque entre le 5 et le 8 novembre à Fastow.
Les trois batteries sont immédiatement engagées sur les localités de browki et Czarnorudka. Le 10, la SS-StuG-Abt 1 est en position à Skwira. Le 12, avec le SS-Panzergrenadier Regiment 1, l'abteilung, moins la 2./, attaque en direction de Duniaka, afin d'y prendre un pont. La 2./ attaque vers Winizkije, avec la Kampfgruppe Wiesemann. Le 13, l'abteilung est durement prise à partie près de Konin. Entre les 14 et 15 novembre, elle détruit dix-neuf blindés russes de la 56° brigade blindée. Le SS-Hauptsturmführer Wiesemann est tué le 14 novembre 1943. Le SS-Obersturmführer Ernst Gaschnitz est tué le 18 novembre 1943. Le SS-Obersturmführer Bröcker prend le commandement de la 1./. Le 29 novembre, la SS-StuG-Abt 1 est placée en réserve à Bullytschety. Le 2 décembre 1943, l'abteilung prend ses quartiers à Kmitoff. Le 5 décembre, elle est engagée en appui de la Kampfgruppe Peiper, qui doit prendre Mokrenschtschina. Le 15, l'abteilung est avec la SS-Panzer-Aufklärungs Abteilung 1 dans le secteur Mal Ratscha et à l'ouest de Sabolot. Le 18, elle est à Sselez avec le SS-Panzergrenadier Regiment 2. Le 28 décembre 1943, les russes attaquent en masse près de Tschubarowka : 21 T-34 sont détruits. Le 29, elle en détruit encore 30 autres.
Le 8 janvier 1944, l'abteilung livre de durs combats à Sharabki. Le 10, elle aligne six StuG 40 et un StuH 42 opérationnels. Du 25 décembre 1943 au 18 janvier 1944, l'abteilung revendique la destruction de quarante chars russes. Le 29 janvier, elle dispose de 29 StuG 40 et StuH 42, trois autres étant en réparation. Le 4 février 1944, elle est engagée dans les opérations de secours du Kessel de Tcherkassy. Le 16, il ne reste que quatre StuG 40 en état de marche. La division est transférée dans le secteur de Tarnopol le 26 février. Les combats sont particulièrement durs ; le 14, il n'y a plus que trois StuG 40 opérationnels. A compter du 14 avril 1944, la division est transférée en Belgique afin d'y être reconstituée.
Le 20 mai 1944, l'abteilung détient quarante et un StuG, quatre sont encore manquant. Le 1er juin, l'effectif est complet, soit quarante-cinq StuG 40.
Le 17 juin 1944, elle est transférée en Normandie. Le 7 juillet, 31 StuG sont opérationnels et six en réparation. Le 10, la 3./ rejoint la 1./SS-Pz-Rgt 1 à Louvigny ; ou les combats sont particulièrement intenses ; la 1./ est engagée avec succès à Maltot. 42 StuG sont opérationnels et 2 en réparation. Le 12 juillet, la 2./ est engagée à Maltot. Le 17, la 2./ est engagée à Bras et attaque les blindés britanniques. Le SS-Obersturmführer Holst est sérieusement blessé et évacué. Le 16, la 1./ est placée en réserve. Le 19, les assauts sur Bras et Hubert-Folie continuent ; les StuG de la LSSAH sont détruits ou endommagés les uns après les autres. En fin de journée, seuls trois StuG sont encore opérationnels. Les 24 et 25 juillet, des éléments de la SS-StuG-Abt 1 sont en action près de la commune de Tilly-la-Campagne. Le même jour, quatorze chars sont détruits par le SS-Obersturmführer Bröcker près du village de Verrières. Le 1er août débute le repli. 23 StuG son opérationnels. Le 13, huit StuG sont encore opérationnels. Ils sont placés en protection de Rennes le 16 août. Ils sont dispersés dans les kamfgruppen lors de la percée de la poche de Falaise. Le 20 août, le kommandeur (SS-Stubaf Heimann) est tué. Il est remplacé par le SS-Sturmbannführer Rettlinger.
A la sortie de la bataille, la SS-Sturmgeschütz Abteilung 1 compte quatre StuG 40 opérationnels. La division est retirée du front afin d'être reconstituée. En octobre 1944, la SS-Sturmgeschütz Abteilung 1 est dissoute. Elle devient la SS-Panzerjäger Abteilung 1 LSSAh, et perçoit des Jagdpanzer IV. 5 StuG 40 sont néanmoins recensé dans la 3./SS-PzJg Abt 1 ; en plus des 21 Jagdpanzer IV en dotation.
- 1.Bttr : SS-Hstuf Heinrich Heimann : --.--.-- / --.--.--
SS-Hstuf Otto Holst : --.--.-- / --.--.--
- 2.Bttr : SS-Ostuf Otto Holst : --.--.-- / --.--.--
SS-Hstuf Emil Wiesemann : --.--.-- / --.--.--
SS-Ostuf Wagner : –.--.-- / –.--.--
- 3.Bttr : SS-Hstuf Karl Rettlinger : --.--.-- / --.--.--